mardi 30 septembre 2014

va




Va

   
Marchant sur la corde funambule
Pas à pas tu déambules
De longs ravins
Sur chaque côté du chemin
Dans l’un tu tombes dans l’excessif extase
Où tu te prélasses
Ne laissant point de place à d’autres amours
Que celle de ta cour
Dans l’autre tu tombes dans un monde de bas fonds
Où point ne vient la lumière
Tu succombes à la misère
D’un monde sans horizon
Navigant dans l’océan du néant
L’enfer comme néant
Deux solitudes
Deux béatitudes
Aux parois desquelles
Tu essaies de te hisser
Hors d’elles
A t’accrocher, sur le fil remonter
L’horizon s’éclairci
Soleil de la vie
Vers elle tu marches
Sur un fil qui s’épaissi
Ton cœur aux autres se lâche
Ton amour grandi
Vas avance de ce pas assuré
Dans un monde azuré
Par tes mains bâtis
Par tes rêves réussis
Par ta joie de vivre partagé
De ton cœur aimé
Vas, au-delà des coteaux
Au-delà des mers
Dans de grands vaisseaux
Parcours l’univers
Sois l’apôtre de la paix
Des amours
Qu’à jamais
Rime avec toujours

Covix-lyon©21/02/2009


lundi 29 septembre 2014

L'agneau!




       L’agneau !





    Qui es tu

 Je suis Adonis
 
 Qui es tu

Je suis Vénus

 Qui es tu

Je suis Gabrielle

Qui es tu

Je suis l’Agneau

Qui es tu

Je suis Eole

Qui es tu

Chronos

Qui es tu

---------

La beauté d’Adonis
L’amour de Vénus
Amena l’agneau
Gabrielle l’annonça
Eole le souffla
Chronos l’aida


Emporté par Chronos l’agneau changea
Eole par tant le souffla
Quand tempête ce mua
Adonis il envia
Vénus il l’aima


Il grandit si vite, qu’il se perdit
De Vénus l’amour son cœur ne le  garda
D’Adonis il en fit un paria
Gabrielle l’avertit
Eole s’apaisa
Chronos le porta

L’agneau grandi toujours se muant
Vénus avec Eole soufflait de l’apaisement
Adonis pardonnant
Et Chronos le portant

Des yeux de Chronos des larmes coulaient
Adonis le consolait
Vénus, l’agneau fuyait
Du feu il allumait
Poussant Éole à souffler si fort que tout s’embrasait
L’agneau jubilait
De son corps de garou
Autour de lui tout dévastant
Depuis la nuit des temps
Adonis, Vénus des agneaux sauvant
Eole parfois se retournant
Chronos s’épuisant encore marchant

Vénus, Adonis et les agneaux de la vie ils veulent
Chronos et Eole de la vie ils peuvent
Oh ! Homme à l’attitude guerrière
Craint de Gabrielle sa colère


Covix-lyon
15 janv 2009





dimanche 28 septembre 2014

Haïku d'automne

parc de la tête d'or lyon le 27/09/2014 covix-lyon


Trois petits tours japonisant pour une belle journée d'automne.


COLCHIQUE DES PRÉS
VIREUSE VÉGÉTALE TUE
AU BEL AUTOMNE.


AMOUR VERT FRIPON
AU BEAU MARRON D’AUTOMNE
BRAME DES FORÊTS

BATTEMENTS D’AILES
LA MIGRATION VOLATILE

VOYAGE D’AUTOMNE

Haïku #2




Saison Automne

EN SAISON DORÉE
FEUILLES S'AMASSENT AU SOL
NOVEMBRE VENTÉ.
         -------
BRÂME CHANT DES BOIS
LOIN CERF EXPRIME SON DÉFI
VAINQUEUR LA BICHE.
         ---------
REVEIL MATINAL
LE VOILE DE LA BRUME
MAJESTUEUSE GRUE.
      -------------
ROUGEUR MARRON
S'HABILLE BEL ARBRE
ROBE D'AUTOMNE.
        ---------
DU FIL SUSPENDU
LA VIE RETIENT LA FEUILLE
ARIANE D'AUTOMNE.
           ----------------
ÉTÉ SAINT-MARTIN
AUTOMNE S'OFFRE LIBRE
A SON BON SOLEIL.

samedi 27 septembre 2014

Senryu #3

 le Senryu, est une poésie japonaise frère du Haïku qui loue la nature. Son organisation est aussi de 17 syllabes dans une  forme plus libre. Le Senryu est plutôt sarcastique, politique, sexuel, les travers de l'Homme prit la main dans le sac.



  

PRISE DU PÊCHEUR
LE VIF POISSON EN NASSE
SI BIEN ÉPUISÉ

PLAISIR AU TRAVAIL MANUEL
SENSATION D'EXTASE
JEU SOLITAIRE


PORTE FERMÉE
TU PEUX TOCQUER
AU SOLEIL S'OUVRIR
MOULT DESIRS

vendredi 26 septembre 2014

Senryu #2

 le Senryu, est une poésie japonaise frère du Haïku qui loue la nature. Son organisation est aussi de 17 syllabes dans une  forme plus libre. Le Senryu est plutôt sarcastique, politique, sexuel, les travers de l'Homme prit la main dans le sac.



 

Dessous du printemps
Lignes parfaites puretés
Nature aimer.

ÉTÉ
LE MONT LEVÉ
DOUCEUR DU TEMPS
CARESSER
LA FRAÎCHEUR AIMÉE

LE SATIN FROISSÉ
LA MÉMOIRE PASSIONNÉE
PRINTEMPS AGITÉ

MUR MUR
D'UN AMOUR
EXPRIMÉE
FORTEMENT ÉCLABOUSSÉE
VIE AIMÉE

CERISIER ROSE
DANS UN ÉCLAT DE CHOSE
DÉSIR PRINTANIER

TU ES DÉVOILÉ
DANS LE NU
EXPÔSÉ
CORPS
EXALTÉ
ÉTÉ

jeudi 25 septembre 2014

Sous…



SOUS LA GRANDE ARCHE


SOUS LA GRANDE ARCHE BLEUTÉE
MAIN DANS LA MAIN
MÉLANGEANT NOS PAS AUX AUTRES SUR LA PAVÉ
COMME DES SPORTIFS OCCUPENT LE TERRAIN
SOIRÉE AUPRES DE TOI À ÉCOUTER LA MUSIQUE
DANDINOLANT LE CORPS SUR LES GRADINS ANTIQUE
SON ÉTRANGE QUI TRANSPORTE VERS LES CIMES
BALANCEMENT DU DOS RESSEMBLANT À UN COUREUR EN DANSEUSE
SUPPORTÉ PAR LES NOTES QUI JOUENT ET S'ANIMENT
COURANT VERS LA VICTOIRE HEUREUSE.

SOUS LA GRANDE ARCHE ENFLAMMÉE
LE VISAGE EMPOURPRÉ
GRONDE AU LOIN L'ORAGE LENTEMENT S'ACHEMINE
DU BLEUTÉ AU ROUGEOYANT FINI EN NOIRCEUR
TOUT DEVIENT COMME UN TUNNEL DE MINE
LES MAISONS EN SONT LES PAROIS OÙ BRILLENT LES LUEURS
FUSION DE LA NUIT ET DU JOUR
COMME DEUX CORPS EN AMOUR.

PASSANT AU PAS PRESSÉ, ATTRAPE LE HEURTOIR
COGNE POUR UN ABRI QUI LE SAUVE DU LAVOIR!
COMME UN SÉSAME
LA PORTE CHARITABLE EST OUVERTE PAR UNE BELLE ÂME
PASSANT, POUR UN INSTANT, PRESSÉ
ABRITÉ, SÈCHÉ, RECONFORTÉ....

SOUS LA GRANDE ARCHE NOIR
PASSE LE CORTÈGE D'ÉCLAIR
GRONDEMENT DE TÔLE AU LAMINOIR
ENTRE CIEL ET TERRE

SOUS LA GRANDE ARCHE BLEUTÉE
VISAGES EMPOURPRÉS
SOUS LA GRANDE ARCHE ENFLAMMÉE
LENTEMENT CHAVIRÉS.

Covix-lyon©22/07/2010


mardi 23 septembre 2014

Amour d'automne

amour d'automne
d'automne images

Amour d’automne

Dans la douceur d’une fin d’été,
Aux couleurs de photosynthèse
Variation de vert encore tendre,
A celle du marron naissant,
Le ciel en nostalgie, mélancolie,
D’un amour perdu,
Joue Narcisse en se mirant au fil de l’eau,
Souvenir qu’il déversa aux temps jadis,
Sur la rive du fleuve.

Au cœur des feuillages,
Terrier de l’amour,
Pierrot et Colombine,
Enlacés à califourchon,
Mélanges des couleurs d’automne,
Camouflage de l’amour,
Moins frivole que celui de l’été,
Tout aussi beau et tendre qu’au printemps,
Amour d’automne insouciant, réconfortant.

La rose de septembre,
Toujours à son éclat,
Chanté par son nectar, la poésie amoureuse,
Elle illumine la chambre de sa robe chaleureuse.

Lumière rouge, jaune ou blanche,
Jette les ombres grises sur le parquet ciré,
L’amour charnel, effervescence des cœurs,
Rapprochement des échanges épistolaire,
Les mots expriment les désirs,
L’acte les couche dans la douceur de septembre,
D’un après midi d’automne.
Pâleur du roi du ciel,
Caressant les dernières roses du jardin,
Quatre mains enlacées en leurs touchées,
Aux regards tendre, à l’image de ce ciel,
Lueur pastel,
Caresse des joues fixées sur l’horizon,
Ligne d’avenir,
Franchir la démarcation,
Escalier horizontal menant à l’éternité,
Long cheminement des âmes,
Entre ciel et terre,
Long court de la vie,
Equipée sauvage dans sa grande plaine,
Egrènement de jeunes pousses,
Renouveau générationnel, son enracinement.
Amour avec ou sans engendrement,
Couleur mordorée de l’automne,
Auréole des âmes enlacées.
Amour d’automne.

Covix-lyon©23/09/2014