La musique donne cela!

Sur Covix-lyon…


Le lundi 24 Nov

A chaque jour suffit sa peine,

Laisser glisser l'archet sur les cordes,

Aimer les caresses de l'ivoire d'un piano,

Ecouter les notes dans la sphère du salon,

Avoir une Diva près de soit pour un soir,

Tout l'art de la musique du lundi.

Covix-lyon©22/11/2014

 Le mardi 25 Nov

S'assoir sur le velours vert de la prairie,

Regarder les étoiles,

Aimer l'être à ses cotés,

Prendre la route de la vie,

Long chemin point tranquille,

Aux couleurs de l'amour!

Covix-lyon©22/11/2014

Mercredi 26 Nov

A la porte du Ranch,

Signature du gardian,

Eleveur de bétail dans d'immenses prairies,

Loin des récoltants de coton

Rive du Mississippi

Est, sud, Nord, Ouest, middle West,

Rêve Américain!

Covix-lyon©22/11/2014

 Jeudi 27 Nov

En avant pour l'aventure,

Tour du monde rock and roll

Influence débridée

Au travers des méridiens de la planète.

Covix-lyon©22/11/2014

Vendredi 28 Nov

Platine en route,

DJ au commande

La piste est prête pour le décollage

L'envole des corps se trémoussant

Dans un bain de mousse

Electro électrisant.

Covix-lyon©22/11/2014

Samedi 29 Nov

Que fais-t-on?

Farniente au lit pour ce dimanche,

Repos avant les fêtes!

Ou user ses semelles au marché,

Celui de Noël

Prendre un vin chaud

Un morceau de pain d'épice.

Des santons pour la déco.

Covix-lyon©22/11/2014

Dimanche 30 Nov

Mémoire tu fous le camp,

Oublié le Jean-Michel,

Pourtant il est bien présent,

Certes, un virage entre deux concerts,

Le retire de la vie,

Trop jeune, trop tôt parti,

Plus personnes, ou presque pour lui,

Du moins sur les ondes..

Jean-Michel Caradec, souvenirs.

Covix-lyon©22/11/2014

Quand une photo…

   …. nous parle…


Courts poèmes inspirés par des photos faites à Lyon. Je préparais des articles sur l'autre blog "covix-lyon.net"

Et chacune laissait partir le vagabondage des mots.

Ces articles paraitrons chaque jour dans la quinzaine qui vient, des articles autour de thèmes musicaux.

Orange, fruit de saison,

Etalage sur un mur, 

De la chaleur d'été, 

Orange, fruit de salon!

La déshabiller avec langueur, 

Savourer sa pulpeuse chair, 

Fruit de saison.

Covix-lyon©10/11/2014

Feuilles quadrillées d'un cahier,

Volantes dans le ciel d'Automne, 

S'accrocher au tableau, 

Décliner ses couleurs, 

Variation visuelle,

Variation sonore, 

Peinture enfantine, point, juste celle du temps!

Chant du Rouge Gorge dans son abri

Feuilles quadrillées, 

Automne sur un mur.

Covix-lyon©10/11/2014

Dans la froideur de Novembre, 

Chapeau baissé,

Planté là au coeur du jardin, 

Ne pas craindre le froid, l'humidité,

Si elle peut être, 

Destructrice de corps!

Dans la froideur de Novembre, 

J'expose mes os à ses éléments, 

Jeux d'épouvante en été, 

Fantôme dans les brumes d'automne!

Covix-lyon©10/11/2014

Dans l'azur de Novembre, 

Presque en son crépuscule, 

Premier du mois, 

Je regarde Confluences par son toit!

Covix-lyon©10/11/2014

Jouer sur la toile, 

Jeux d'ombres et de lumières, 

Nuages cachant la lune, 

Pierrot en suspension, 

Colombine rêveuse,

jeux de la vie, 

Jeux des saisons, 

Chant à l'unisson!

Covix-lyon©10/11/2014

Percher sur ses cannes!

Un toilettage d'automne, 

Avant que l'hiver

Ne le glace,

Miroir de la saison, 

Au printemps, 

Au printemps sera brisé.

Covix-lyon©10/11/2014

Champignon des villes, 

Pousser avec de bons éléments, 

Bétons, verres,

Illumination de la rue, 

Eblouissement de soleil.

Vie urbaine.

Covix-lyon©10/11/2014

L'enchevêtrement des saisons, 

Passe par les escaliers des mois, 

Déployant leurs émois, 

Bonheur de tous, 

Tristesse de chacun, 

Selon les regards, 

Douze pour l'an, 

Quatre pour l'an.

Trimestriel impression!

Covix-lyon©10/11/2014

Fais moi danser, 

Viens jouer 

Entre mes jambes, 

Viens embrasser 

Mes pétales, 

Viens tourbillonner, 

Danse du vent.

Covix-lyon©10/11/2014

Comment oses-tu?

Arracheur de dent, 

Retirer mon toit!

Les frimas sont là.

Covix-lyon©10/11/2014

il chante!

Le chant !

L’entendez-vous ?

Là, il habite, hante les tours,

Les douves, les remparts,

On le croit fantôme,

L’entendez-vous ?

Là il siffle comme des garçons,

Désinvoltes, les mains dans les poches,

Oui, il sait siffler à nos oreilles,

Cela vous étonne !

Parfois aussi il tonne !

Heu, plus encore, il grogne,

Il grogne, pas content de notre monde,

L’entendez-vous ?

Il chante dans les haies,

Une ballade dans les futaies, hêtraies ou autres forêts,

Il fait danser les arbres dans ses mélodies,

Pour ce faire, les arbres donnent la mesure,

En se caressants les branches,

Qu’il vienne du sud,

Du nord, de l’est ou de l’ouest,

Il est des quatre points cardinaux,

De ses sous ensembles,

Ici dans cette contrée de l’est,

Entre Valais, Franche-Comté, Rhône,

Il aime bien les gens,

Leur fait la Bise !

Plus bas, en suivant le couloir Rhodanien,

Il est poète, écrivain, Mistral !

L’entendez-vous ?

Quand les feuilles s’envolent avec ses arpèges,

Il grogne, siffle, chante, fouette, dans la bise,

Il décoiffe, retourne les ombrelles !

Brise, Mistral, Tramontane, Zéphyr, Autant…

Il sait être doux et cinglant,

Chaud et glacial,

Tendre et courroucé,

Ah ! enfin !

Vous le reconnaissez,

Il siffle, chante, grogne…

Il est

Eole.

Covix-lyon©04/11/2014

Il était une fois…

Ma tri aïeule, mon grand père, marraine et parrain, tante et cousine, oncle

Il était une fois !

Il se peut que l’ouverture en soit ainsi. Pourtant ce n’est pas un conte. Je lui préfère, c’était un temps ou plutôt.

‘‘ En ce temps là’’

Bienvenue.

En ce temps là, une année caniculaire,

La grossesse fût difficile à cause de cette chaleur,

L’automne adoucira la souffrance,

Apportera la délivrance,

La demoiselle, mais déjà femme,

La frontière est bien mince pour sa jeunesse,

Une libération compliquée,

Par une malformation du bassin,

Défenestration amortie par la véranda,

Il fallut que le poussin arrive pour s’en apercevoir !

“Bienvenue, Bienvenue”

C’est le jour qui me vit apparaître, Avant veille d’Halloween,

Encore inconnu par la population de ce pays,

Bienvenue, c’est déjà mettre un pied à l’étrier de l’au-delà,

Bienvenue comme le fruit d’un pommier,

Fruit d’un amour déçut,

Bienvenue, pour découvrir un monde qui ne tourne pas rond,

Loin de la circonvolution planétaire autour de Ra,

Braillard, déjà !

Bienvenue dit la faucheuse,

Le médecin ne donne pas cher de mes os,

Le prêtre est là pour les sacrements,

Bienvenue à paris,

Au Jonc Marins plus tard le baptême,

Dans cette banlieue au couleur de guinguette,

Bienvenue à la campagne,

C’est mon salut,

Dans ce monde rugueux de nos villages,

Rugueux, certes, mais vivants et joyeux,

Goûter aux plaisirs des champs, prés,

Etre comme l’oiseau que je regarde par la fenêtre de l’école !

J’aimais sa liberté !

Bienvenue me rechante Paris,

L’hiver 56 me paraît plus doux dans sa vigueur,

Que ceux de l’est de l’hexagone,

Seine charriant ses icebergs, Marne gelée,

Pourtant il me paraît moins froid !

Bienvenue à Levallois Perret, dans cette pension,

Où un jour je mis une robe blanche,

Celle du communiant,

Bienvenu dans ce pensionnat

Découverte des premiers émois sexuels !

A peine la dizaine franchie.

Bienvenue,

Dans ce monde d’adulte sur fond de guerre d’Algérie,

Insouciance d’enfant,

Les bombes pétaient la nuit avant le chemin de l’école,

Les chars passaient avenue de Versailles,

J’étais loin de l’exotisme qui m’avait habité,

En entendant parler au poste de Dien Bien Phu,

Exotisme dramatique,

L’Indochine passe à la trappe de l’histoire,

Souvenir de l’enfance dans l’est de l’hexagone,

Souvenir aussi à jouer du tambour,

avec un marteau sur les obus de 14-18,

Bienvenue

Dans le monde du travail,

Quatorze ans, les ateliers, l’usine,

Bienvenue la vie !

Deux heures encore et tout cela serait fini,

Docteur miracle (c’est ainsi que je l’appelais)

Me permit de continuer la navigation,

La vie est un navire aux voiles tendues,

Poussé par les vents,

Larguer les amarres,

Amener les voiles,

Les carguer quand la tempête sévit,

Ainsi vogue mon navire sur l’onde de la vie.

Bienvenue la nuit,

Ses frasques,

Ses désordres,

Sa vie,

La circonvolution faite,

Revenir aux premiers émois,

Chercher le mâle,

Pour en trouver son poison !

Désir pour le long voyage sans retour !

Bienvenue,

L’automne de la vie,

Les mille couleurs de la nature,

La neige posée sur la forêt capillaire.

Bienvenue ! en ce temps là,

Cœur d’automne à Paris,

Ville et saison,

Qui saluent la délivrance,

D’une demoiselle presque femme,

Bienvenue,

A trois poussins en trois saisons,

Vogue le navire sur l’onde de la vie.

Covix-lyon©21-31/10/2014