vendredi 29 mai 2015

Trois roses



La famille va s’agrandir, trois nouvelles filles,
L’une aura eu entre six à neuf années de gestation,
S’approchant de ses ancêtres au glorieux passé,
Belle, d’un ton pâle, rosé, perle du jardin parfumé,
Elle sera baptisée au cœur de Lyon,
Son nom évocateur, « Onlylyon ».

Une autre soumit au vote des Lyonnais,
Sortira des trois concurrentes,
La « Belle de Gadagne »
Au soleil de cocagne.

La dernière rend hommage à une grande dame,
Henryane de Chaponnay, figure altermondialiste,
Baptême dans le cadre du festival des Dialogues en humanités,
Tout est dit, elle est descendante de Louis-Philippe,
Intrépide, passionnée d’aviation,
Elle évoluera dans l’éther à l’âge de 16 ans,
Résistante à 19 ans, engagement contre l’occupant allemand,
Elle entre en lutte pour l’indépendance du Maroc,
Devient citoyenne du monde,
Toujours active, la cane à la main, direction le Brésil,
Elle part pour la Tunisie au forum social mondial,
Une rose pour honorer sa jeunesse de 89 années.

Trois roses,
Trois aspects du monde,
Ville entre tourisme et culture,
Vie d’une militante de l’humanité,
Trois roses,
Pour embellir nos humanités !

B.Cauvin © 28/05/2015



jeudi 28 mai 2015

Aurélien & Edouard



La destinée ne tient qu’à une rencontre,
En cette fin de journée d’août, se laissant fondre,
Sa libération vient lui répondre,

Fer croisé dans son âme, lui remonte.
Aurélien débobine l’abime au fond de lui,
Naissance, renaissance des sentiments en conflits,
Tout son être vibre de cet ennui !
Ode à l’amour, son devenir,
Menée par les notes de musiques, en ouvrir son lit,
Édouard en sera son avenir,
Sortir l’amour d’un scandaleux viol, son ambition,

Divine, fée protectrice, sa gestation !
Ensemble improbable d’évolution.

L’aventure au fil des jours, les tribulations,
Amour ses parcours,

Rouage conflictuel de la vie,
Immersion au-delà de l’envie !
Vivre comme ils le désirent, chaque jour.
Impossible désir d’amour au firmament !
Être ce que l’on est, sans affres conflictuelles,
Résurrection de la vie, son déroulement,
Écrire sur le grimoire l’âme des fantômes conceptuels.

B.Cauvin © 27/05/2015






mercredi 27 mai 2015

Jours du petit Jean!



  Qu'importe la météo de cette journée, de ces journées.
  Au sortir de l'hiver rigoureux de 1954. Jean allant vers ses 7 ans, il fréquente l'école primaire de son village, un bourg chef-lieu du canton. Un bourg comme tant d'autres dans la France rurale.
 Peu de voitures, le car passe deux fois par jour entre la sous-préfecture et une ville régionale. Sur les hauteurs attenantes, jean admire la cime enneigée du mont blanc, bien trop loin pour y partir en randonnée. Il est imposant et petit à la fois, un point blanc très haut à l'horizon et encore, il n'est visible que les jours au ciel bleu sans nuages, c'est sans doute cela qui attire le regard du jeune garçon. Plus au nord, il y a la barrière des Vosges, plus proches, mais tout aussi inaccessibles.
 Il rêve, le petit jean, il rêve devant la tour du château moyenâgeux, une époque bien lointaine pour lui.
 La corneille vient se poser sur son épaule, il caresse sa tête, lui parle, il se souvient du jour où il demanda à son père si il pouvait avoir cet oiseau à la maison, oiseau qui le fascinait. Son père attrapa un oisillon qui fut nourri au pain imbibé de lait, cela, il s'en souvient.
 La corneille est chez elle, elle dialogue avec Jean. Un concours de "Tia", chaque matin au moment de la toilette au-dessus de l'évier, il rit, s'en amuse, l'oiseau, dont sa mère ouvre la cage, prend son envol et va jouir de la vie dans l'éther du village, elle revient quand le désir s'en fait sentir, le soir surtout où elle retrouve son nid.
 Parfois, de retour des travaux aux champs ou dans des fermes voisines, la corneille restée à la maison répond aux "Tia, Tia, Tia", lancée par sa mère et arrive vers eux, se pose sur l'épaule de sa mère pour le revenir à l'habitation.
 Jean rêve, il rêve dans la classe de l'école, peut-être que les premières lectures, sans doute celle qui parle d'un petit oiseau, en est  le déclencheur pour l'adoption de la corneille. En classe, il a souvent la tête tournée vers la fenêtre, son esprit l'a quitté, il gambade au-dehors dans les prairies vertes et fleuries, une raison pour qu'il aime la classe en plein air avec la maîtresse.
 Cet après-midi-là, après la sieste, l'œil vert à la pupille noire indiquant que le poste de T.S.F. est en fonction, des voix d'hommes, de femmes, il ne comprend pas tout, mais il rêve quand il entend certaines chansons, étoile des neiges par exemple ou encore le petit train dans la campagne, celles qui l'attirent le plus, "La fille de Londres", une autre dont il ne comprend pas pourquoi une certaine nostalgie l'habite, "Un gamin de Paris", il a l'impression que l'on parle de lui, lui un gamin de ce village!
  Puis c'est l'heure du dîner, silence à table, on écoute le poste, c'est sacré, le poste, un Dieu dans la maison,"La famille Duraton" ouvre la soirée, une fresque sonore avant les informations, alors là, c'est le silence absolu!
 Jean, il s'en moque de ces histoires de grands. Pourtant, il rêve d'exotisme quand la voix masculine évoque le Tonkin, l'Indochine, c'est loin l'Indochine, c'est comment là-bas?

 Les nouvelles ne sont pas belles, bonnes, une guerre, il ne comprend pas tout, mais des noms évocateurs le bercent dans son rêve, Saïgon, Hanoï, la plaine des jarres. Il s'envol se promène dans les rizières, les rues de ces villes, sur le fleuve Mékong, pourtant un lieu l'interpelle, comme il inquiète les adultes, Diên Biên Phu, un beau nom, mais angoissant!
 Il entend parler d'hommes inconnus, Cogny, de Castries, le général Giap, Ho Chi Minh! Qu’importe, il rêve toujours à ce monde lointain.
 Il joue avec des enfants de Hué, de Saïgon. Il ne perçoit pas le drame qui se déroule dans cette péninsule asiatique.

 Le temps passe, il entend parler d'un médecin qui opère dans des conditions difficiles, la boue, les bombardements, d'une femme aussi, Geneviève de Gaillard, infirmière qui réalisa des prouesses dans cette cuvette, surnommée "L'ange de Diên Biên Phu" par le corps expéditionnaire du camp retranché.
Ces souvenirs restent en mémoire du petit jean qui ne comprend pas le monde des grands et vit dans ses rêves.

 C'est loin le Tonkin et le petit train dans la campagne le transporte dans son monde imaginaire où un petit chien aboie dans une vitrine, un rat entre dans une chambre et renverse le pot à bière, retrouve le gamin de paris près d'un petit jet d'eau à Pigalle ou de passer sous les ponts de la capitale.

B.Cauvin © 26/05/2015















mardi 26 mai 2015

Histoire!




L’horloge du temps pose ses marques sur la vie,
Marqué au fer rouge, la trace de nos envies.
Celle maladroite de nos premiers pas,
Inquiétude et joie des parents, début du compas !
Cahin-caha, cheminement branlant des jambes fragiles,
Joie d’un esprit d’autonomie encore fragile.
Premier tracé de la circonvolution de l’être,
Pas à droite, à gauche, devant, l’ombre du peut-être !
Protégé, encadré, guidé par des mains protectrices,
Comme César, marcher sur la via pédestre, gloire motrice.
L’esprit libre, marcher, courir, ode à l’autonomie,
Avant, qu’un jour devenir une momie.
Fin du voyage dans son immobilisme,
Entre deux, acquérir le savoir, transmettre sans impérialisme !
Chaque pas apporte la connaissance,
Découvre la science, travail sa conscience.
Nos vies se découpent en ère d’histoire,
L’embryon en est la préhistoire.
Découvrir le monde, premier pas, porte de l’Odyssée,
Tromper les écueils de la jeunesse, évitant de s’écuisser !
Découvrir la vie, la sienne dans la puberté,
Nébuleuse du corps que l’on a masturbé, révolté !
Ouvrir les portes de sa sexualité,
Époque Renaissance dans sa beauté !
Guerre en dentelle, sa dualité,
Romantisme des âmes, l’enfanté !
Du printemps, en parent son été,
Ouverture à l’automne, à la couleur enchanté’,
La circonvolution trouve sa boucle en hiver blanchi,
Chaque heure de la vie, nous enrichit.
Encadré, protégé, guidé par des mains protectrices,
Dans le périmètre de l’enfance, son artifice !
Derniers pas, maladroits, branlants,
Cheminement comme un enfant vacillant !

B.Cauvin © 23/05/2015




lundi 25 mai 2015

Coeur d'étoile



Cœur d’étoile


Les yeux dans les yeux
Regard bleu
Au fond de l'océan des sentiments
S'arrête le temps
Oublie de la douleur arrive la couleur
Qui bat dans nos cœurs
Éloignement des peurs
Par l'enlacement des branches de vie
Réunissant la terre et l'eau
D'où l'on surgit
En pétrissant les os
Le souffle d'Eole emportant nos corps léger
Dans le firmament étoilé
Puisse battre longtemps nos cœurs
Au jardin des milles fleurs.


Covix-lyon © 25/01/2009


dimanche 24 mai 2015

Là !

     






 Là !

Là, allongé sur le drap de satin blanc,

Se dessine des monts et vallées

Deux formes plus rondes et solides traversées par le chemin de la gloire

Caressées par les rayons de soleil te réchauffant, tu es léger

Par la douceur des mains se promenant sur ces promontoires

Corps non muet, s’exprimant de frissons, se laissant aller, s’offrant à la bise légère et caressante

La gloire triomphante dresse son étendard

Epris par sa force, chancelant de sa vigueur printanière envahissant la tanière à sa source

Vigueur joyeuse tant attendue, tendue, douce

Visite des gorges, canions, plaines, traversés des vallées, passages des monts, du désert, de la toundra

Réveil chahutant, enlaçant, embrassant la vie à pleine dent

 Merci soleil, merci Eole pour ces douceurs matinales

Covix–lyon © 1/12/2008


samedi 23 mai 2015

Il y a

Photo du web



Il Y A

Il y a des larmes,
pour un drame
il y a des larmes,
pour l'amour
il y a des larmes,
pour sa compagne
il y a des larmes
tous les jours
heureux ou malheureux
tristes ou joyeux
la perte d'ami (e)
emportée par la vie
de la séparation, l'émotion
des retrouvailles, la passion
au cinéma, lettres de nos pères
joyeux Noël, indigènes
pour la Liberté, l'émotion est très forte
pour Ingrid, résistante
que la liberté la réconforte
de temps d'années
pesantes
cette fois les larmes sont joyeuses
n'oublions pas tous les otages du monde
pour une issue heureuse
pour leur Liberté faire la ronde.





b.cauvin le 3/7/2008

vendredi 22 mai 2015

Nager!



Nager!

  Penser courir le monde, ébauche de débauche éventuelle, possible ou son contraire, ce n'est pas dans l'esprit de voir le monde en admettant que sa nudité soit la nôtre, et combien même serions nous nus face au monde que cela nous invite forcement à la débauche. Toi qui me fais face ce soir, ou le matin, voire un autre moment du jour ou de la nuit, encore faut il avoir l'idée sournoise de te contempler la nuit... oui toi qui es le reflet, de quoi au faite; je te vois, l'inverse aussi, on ce voit alors... bizarre quand même, sais-tu au moins qui je suis, fausse chair qui me fait face, rit, pleure comme moi, bien sûr tu m'offres mes imperfections ou reflète flatteur une beauté éphémère que la nuit dévorera, encore que cela ne se peut si c'est le matin que tu me regardes, voyeur malicieux qui retourne une image faussée, comme tu sais le faire sournoisement, avec ce petit sourire en coin!
  Dire que nous sommes dans un combat, comme deux boxeurs, face à face, l'arbitre, quel arbitre? pas de règles dans ce jeu. On se regarde, parler, hum! je ne sais que penser, sur le sujet, plonger mon regard dans le tien, traverser les molécules qui te compose et voir ce qu'il y a de l'autre coté, plonger dans cette image vivante qui point, ne pense... oui au faite, que sais-tu, rien... tu n'es que le reflet, tu ne comprends pas ce qu'il y a sous la chevelure, ou pas suivant les êtres, peu importe.
  Approchant au plus près de toi, collant le corps d'atomes qui le compose, lentement, basculement sur l'autre face, absorbé dans un univers inconnu, celui où la pensée ce vide, celui qui donne l'image comme au temps du cinéma des frères Lumières, rien, il n'y a rien, qu'une chose plate qui ce meut dans un monde vide, seul le bruit du craquement de ce cadre résonne dans la pièce, pas même le chant des pieds sur le plancher... ni celui des oiseaux... Ah!... si je les entends, même qu'un personnage étrange à l'aspect incertain approche, ni homme ni femme, du moins c'est ce que je vois, les deux peut être, oui c'est cela, les deux, moitié homme, moitié femme. Le regard se trouble, tantôt, les hémisphères du cerveau qui font le partage - Homme, ta part de masculinité est grande, soit homme, mais n'oublie pas ta part de féminité, soit femme - Holà, garçon, arrête ce char qui divague sur l'onde des neurones un peu trop rapides pour moi. Voilà, tu recules, reviens, passes, un talon dans le monde réel, fait face à la matière qui te reflète... pas possible... une autre dimension m'a absorbé... Cette chose qui est là, m’entourant de ces ondes, cette choses, ni homme, ni femme, me dit s'appeler l'amour, enfin un nom, oui amour, amour de son prochain, mais aussi amour d'un prochain... tien, il met cela au masculin, oui amour d'un prochain, c'est ta part de féminité qui te parle.... Andouille, ne l'écoute pas, regarde Ève qui passe sous les traits de cette belle brune italienne, oui cette actrice de cinéma qui te fais fantasmer et jouer avec son corps remplacé par ce sac de plume que t'appel polochon... je le sais, quoique je ne sois que ton image... par pudeur, je ne dirais pas... non (les taches sur la toile). à moins que ce ne soit cette blonde américaine, à l'aspect aussi doux que la saveur d'une Camel, la aussi je t'ai vu devant moi en des jeux érotiques mirant sa photo...

   Indécision, silence, l'hom femme, reste muet... plus rien... le silence complet, à peine si l’on entend   la respiration...
   Néanmoins, je remarque que ces papiers glacés portent plus souvent des effigies aux muscles bien développés provoquent sur toi les mêmes effets et... plongé, perdu dans ce monde étrange, qui ne sait rien, juste un reflet, voilà l'errance qui nage dans le tain de cette boîte à image. Ce tain qui  parle... oui, il se dit d’être l'amour et il parle... pourtant c'est sûr, hormis le reflet qu'il envoie, il ne sait rien, et là, en fusion avec lui, il comprend tout, du moins essai, c'est que le corps comme l'eau d'une rivière en est enveloppé de cette matière qui est le reflet, nager, voilà, il faut nager, loin, sans doute jusqu'à l'épuisement, tomber sur, à oui... où... sur quoi... c'est le vide dans cette matière, s’il faut tomber, la chute est interminable, pas de filet pour l'arrêter, pas de trampoline pour rebondir, nager dans ce monde épuisant... quoique... pas de relief, image plate malgré la sculpture du corps ou plutôt sa structure... ressembler à une coque de noix portée par l'eau que le balayeur déclencha afin de nettoyer le caniveau, bateau d'enfant... image d'adolescent...


Covix-lyon©21/02/2011

jeudi 21 mai 2015

Les Fantômes de la rivière.



(….
– Que fais tu ce soir ? Demande Divine.
– Rien.
– Alors suis-moi.
Je suis. Nous marchons main dans la main dans

cette avenue, passant devant des boutiques de luxe à la française, jusqu’à un théâtre, bâtiment de style art déco, surement le plus beau de la capitale avec une grande salle dotée d’une coupole magnifique ; son luminaire est de Lalique. Divine pénètre dans le hall, les employés la saluent, elle me fait signe de la suivre, elle parle à une caissière qui lui tend une petite feuille de papier sur laquelle elle griffonne quelque chose elle revient vers
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moi, me la glisse dans la poche du veston, j’ai l’impression d’avoir une pochette pleine d’élégance.
– Dans une heure le spectacle commence, me dit- elle, et dans un sourire plein de charme elle s’éloigne vers un lieu secret qui abrite les artistes. Je prends entre mes doigts la feuille.
« Je vous accorde une danse Polotzienne, venez prendre place dans cette loge. »
Son numéro y est écrit, je ne manquerais pour rien au monde le spectacle, une fois de plus mon cœur bat la chamade. 
                                                                                                                                 ….)

Extrait "Les Fantômes de la Rivière"
Chapitre 1.
Paru le 30/04/2015
B.Cauvin©
Ed. Edilivre.




mercredi 20 mai 2015

Dans la ville!

Musée des Confluences- Lyon© B.Cauvin

Musée des Confluences©B.Cauvin
  


 Pelles après pelles,
Vagues après vagues,
La dune s’efface des efforts,
Des hommes pour bâtir un avenir,
La dune s’efface des efforts,
Des océans, l’engloutissant pour revenir.


Un lundi au soleil, c’est quelque chose que l’on n’aura jamais,
Chantait l’artiste que l’on aimait,
Pourtant, c’est sous un ciel couleur de robe de la madone,
Que les pas dans la ville se donnent,
Déambulation au hasard,
Circuit d’un pistard,
Safari sans armes autres que l’appareil photo,
Instants volés, vie dans la ville au mille facettes,
Acteur urbain de ces piécettes,
Des pas d’allure zigoto !
Faune, Flore, Végétal,
Minéral, Métal,
La ville, loin de la citadelle,
Dans son allure plurielle.

Vaisseau spatial,
Vaisseau fluvial,
Géométrie multiple,
Confluence, art unique,
Lignes asymétriques,
Invite au périple.

Lundi, qui s’éveille des nuits sonores,
Quatre jours à la musique honorée,
Retour à la capitale des roses,
Mondial sa fête sera la chose,
Ecrire en vers ou en prose,
Des assises littéraires vont écloses,
La Guill’ en fête en continuant,
Pour son 6ème continent !
Dans le bleu de l’éther,
Chantent les martinets, rappel en ter !
Le lundi à Lugdunum au soleil,
A la vie s’émerveille.

B.Cauvin©18/05/2015

Nuits sonores Place Mazagran Lyon ©B.Cauvin



mardi 19 mai 2015

Odéons



Odéons

Sur ces gradins,
Il y a 2000 ans
Résonnaient les vers  de Silius
Noble art son consensus
Sur ces gradins
En ces temps
Résonnaient Ceux d'Ausone
Plutarque ou Pancrates
Dans cet Odéon leurs voix résonnent
Leurs chants éclatent

Dans cet Odéon
Les gradins résonnent
Des vers Shakespeariens,
Corneille et Racine
2000 ans retrouvés
La vie, ses racines
Résonnent dans ces gradins
De nouveau foulés
Petit Odéon
De nouveau résonne.

La vie du grand aussi a reprit
Les Nuits de Fourvière lui redonne vie
Spectacles de danses
Musiques qui nous transes
2000 ans tu es renaissance
Pour nos sens.

Covix-lyon©12/04/2009


lundi 18 mai 2015

Papillon


Papillon !


Sa main effleurait la mienne
Nous marchions, dans le parc, rêveur
D’une légèreté aérienne
D’un geste d’une grande douceur
Ses doigts prenaient ma main
Tel le papillon sur une fleur
Je me sentais bien
Raisonnait le battement de nos cœurs
Prenant sa main
Dans son regard plongeant le mien
Nos lèvres aspiraient à un baiser
Tendrement échangé
Maman ! regarde comme ils s’aiment !!
Ces deux messieurs
Du regard de l’enfant point de gène
Simplement…curieux
Oui…pas forcement
Papa et maman
Suffit d’aimer
Un petit sourire réconfortant
Aux regards échangés
En nous éloignant
Après s’être croisé
D’un cœur léger
Rêvassant
Comme l’envol du papillon
Sur le chemin d’amour nous allons.

Covix-lyon@15/04/2009