samedi 27 juin 2015

L'arbre à Fleur!


Sur la rive, se dresse fièrement l’arbre à fleur,
Soleil multicolore dans un ciel aux deux couleurs !
Au loin, les trois monts,
La terre, bientôt, donnera la vie sortie des limons.
Sur le fleuve à l’allure fougueuse,
Le batelier et sa voile se font ligueuses.
Dans cette course effrénée, pourtant calmée !
Habile à remonter le courant affamé.
La terre labourée, ensemencée, offrande à Cérès,
Paniers garnis d’incantations s’élèvent vers la déesse.
Aux quatre coins du champ,
Autels édifiés à tous les chants.
Supplique pour un peu de pluie, suffisamment de soleil,
Des caresses d’Éole pour la merveille.
Loin des hommes, le désir de fronde,
Prières hostiles aux tourments, à l’orage qui gronde.
Leur peine, leur courage, glisse avec le temps sur le tapis vert,
Octroi des dieux venant de l’univers.
Sur la rive se dressait fièrement l’arbre à fleur,
Soleil multicolore dans un ciel aux deux couleurs !
Au regard, le tronc desséché, amène les larmes,
Les dieux n’ont pas compris les cris d’alarme.
Entre l’impuissance des uns,
Sages clairvoyants, ripostant à l’assaut des Huns !
Et la barbarie de l’avidité des autres,
Voracité dans laquelle ils se vautrent.
Sur la rive se dressait fièrement l’arbre à fleur,
De ses branches, seules coulent les perles de ses pleurs !
“ Entends-tu, immondes affamés, le cri de la terre,
L’espoir qu’enfin, tes veaux d’Or, on enterre”
Sur la rive renaît fièrement l’arbre à fleur,
Soleil multicolore dans un ciel aux deux couleurs.


B.Cauvin©25/06/2015

jeudi 25 juin 2015

balade urbaine



Perdu dans l’océan bleu du ciel,
Le petit mouton blanc s’effaçait sous le souffle d’Éole,
Fin de journée, enfin pas encore officiel’,
Après une matinée grise, l’après-midi venteuse, balade en école !
S’il est permit de le dire,
Photos de rue, de théâtre baladin,
Faunes et flores, il va s’en dire,
Rendre visite à l’art, l’œil point radin !


B.Cauvin©23/06/2015







lundi 22 juin 2015

voilà l'été


Voilà l’été !

Voilà l’été,
Son insouciance, sa légèreté,
Jouir de la vie,
Ta plus grande amoureuse !
Pour la passer heureuse,
Croquer  à l’envie,
Mais, ne pas en oublier ses dangers,
Dans les jours, les nuits, pouvoir nager !
Je pense, tu penses, il-elle pense,
Nous pensons, vous pensez, ils-elles pensent !
Qui à chaque pas, tout n’est pas amitié,
Il n’y a pas que la route pour l’hostilité,
Il n’y a pas que les périls de l’eau,
Qui fait couler les sanglots,
Jouir des caresses sur la peau,
Enlacer les corps, plaisir d’insouciance,
Jouir des baisers sur la peau,
A l’amour sa science,
Effluve corporel, son chant éternel,
Qu’importe la parade des sens, plaisir charnel,
La mort guette au bout du fusil !
Elle prend son temps entre elle ou il,
Sournoise dans son chorus,
Porteuse du virus,
Voilà l’été,
Se protéger de sa légèreté,
Voilà l’été,
Revenir en pleine santé !
Amoureux d’un jour, d’une nuit,
Aimer, point la vie s’enfuit,
Voilà l’été,
Jour de tous les plaisirs,
Voilà l’été,
Jouir de tous les désirs,
Puceaux ou aguerris,
Du virus point ne guéri !
Voilà l’été,
Qu’importe les ébats,
Voilà l’été,
Dégât collatéral, le combat,
Un jour de mauvais temps, s’arme de protection,
Les jeux du sexe, aussi s’arme de protection,
Laisser parler ses envies,
Le plein de vie.
Voilà l’été,
Revenir en pleine santé.


B. Cauvin©22/06/2015

jeudi 11 juin 2015

Au coeur des monts!



Au cœur des monts, s’ouvrit « l’hymen » entre les pierres,
Goutte à goutte, ruissellent les perles entre le lierre.
Le filet grossi en se déversant dans une cuvette,
Elle forme un miroir où la nature se fait coquette.
Débordement, chute en cascade,
Le plateau se ravine dans la cavalcade.
Disparaître dans une gorge souterraine,
Retenue en lac, devenir une reine.
La gorge baille,
Jaillissement des entrailles.
Au gré du terrain, mille méandres,
Se dessinent sans attendre.
La fraîcheur s’aventure en un sillon,
Se creuse un lit jusqu’à l’horizon.
La langue pas encore couchée des hommes,
Déjà loue, joue dans le coquillage, ton chant son royaume.
De paroles en écris, goute à goute s’exclame,
Ode à la vie, s’enflamme.

Comme dans la nuit des temps anciens, allongé sur le tapis vert le corps nu,
J’attends au milieu des fleurs, ta venue.
Les caresses légères d’Éole, ton complice,
Entre ouvrant la porte des délices.
Lentement, amoureusement, sur la peau lisse,
Sage, rampant au pied des monts, tu glisses.
Le souffle d’Éole sort de ta bouche,
Sur mon corps tu fais ta couche.
Tes bras me tiennent, tel un sourcier,
Ton souffle, ta douceur, le corps à scier.
Des pieds aux cuisses, ainsi libérés,
Céder à tes mots maniérés.
Sur mon corps allongé, se pose ton ombre échauffé,
Le rocher ainsi séparé par le doigt d’une fée.
Corps léger dont je récent la présence,
Acte d’amour, la préséance.
Les caresses apaisantes de ta main,
Entre ouvre le chemin.
Adonis explore l’agraire,
Court tressaillement porté par l’araire.
Creusant son sillon en mon âme,
Muni de la lyre, son amour déclame.
Vibration, l’ondulation de ton corps,
Vibrations aimées, chant des cors.
De ta jouissance, mêlée à la mienne, fertilise la terre,
Le fruit de l’amour, coule, se déverse et point ne s’enterre.
La rivière abreuve les plaines,
Les fleurs soulagent les peines.
Creusant son sillon en mon âme,
Muni de la lyre, son amour déclame.
Adonis explore l’agraire,
Court tressaillement porté par l’araire.

Bernard Cauvin©09/06/2015







vendredi 5 juin 2015

Une journée!


Les seigneurs, que dis-je, les barons, non les princes, voltigent dans le ciel d’un bleu limpide illuminant la ville.
  Le Dieu Râ dépose ses lourds rayons, écrasants la ville.
 La tour Part Dieu, pendant ce temps, joue à la coquette en se mirant dans les glaces de celle qui la supplante.
  Incity, dont le gros œuvre est terminée, ses trois feux scintillent la nuit, rouge sur la flèche, deux blancs sur le faîte.
 La grue, lentement, descend son escalier, tel un plongeur remontant par palier. Bientôt elle ira vers une autre destination, construction.
  Jeudi, 16h passé, 30°6 à l’ombre sur la table de la terrasse.
Mercredi et jeudi matin, séances repassage !
Puis le jeudi midi, préparer la ratatouille, elle sera prête pour le déjeuner, il en reste pour un ou deux repas chaud ou froid.
 Pendant qu’elle cuit, les dernières asperges à éplucher et mettre en congélation, en garder quelques unes à répartir dans les assiettes de salades.
 Pour la congélation des asperges, je ne les blanchis pas, c’est mieux, sinon elles sont trop molles quand on les utilise, je les mets à cuire directement sans décongeler, elles sont comme des fraiches.
  Puis séance, c’est comme au cinéma, confiture de fraises, deuxième vague cette saison, les huit pots vont rejoindre la réserve, leurs amies oranges  et Kiwis et quelques tomates de l’an passé.

  La ville est toujours plombée par la chaleur d’été un peu en avance sur le calendrier. Plan canicule décrété par les autorités.
16h40, le mercure ne baisse pas, 31°1, les enfants sortis des écoles nous abreuvent de leurs rires et jeux dans le square de la place Mazagran.
 Un thé pour apaiser un corps en ébullition ! Au loin, vers l’Est, un petit nuage blanc s’étire, comme s’il venait de sortir du lit.

 Ma fille m’appelle, et me parle des Fantômes de la Rivière, elle est ravie retrouve la trame du sujet qu’elle avait lue et de son conseil j’en changeais le concept de l’histoire, l’essentiel est toujours là.